Coquelicots et cabanon

Champs de Coquelicots dressés sur leur frêle tige, en un tapis rouge écarlate, par devant un cabanon rehaussé d’un ciel bleu légèrement voilé, à la façade en galets, patinée par le temps.
Plante annuelle, à suc laiteux, elle se compose de quatre grands pétales écarlates, voire pastels, parfois, au toucher velours, couronnant des étamines d’un noir profond.
En son centre trône le fruit, qui le moment venu, disperse ses graines au grès du vent vers de nouveaux horizons.
Le coquelicot, derrière sa frêle apparence, fait preuve d’une grande robustesse.
La saison venue, ils parsèment nos champs (si, peu traités) ou le bord des parcelles, de cette touche rouge vif, si caractéristique, pour le plus grand bonheur de nos pupilles.
Du haut de leur tige, longue et fine, légèrement velue, il est annonciateur de l’été et augure le temps des moissons.
Plusieurs peintres modernes, Gustave Courbet, Klimt , Vincent van Gogh ou encore Claude Monet ont immortalisé les coquelicots dans leurs œuvres.
Juste retour pour cette plante dont la couleur symbolise la vie.
Photo prise avec un reflex Canon eos 50D, équipé d’un objectif Canon 24-70 mm doté d’un filtre polarisant, à quelques kilomètres au sud de la ville de Sisteron, en Provence, lors d’une belle journée ensoleillée, légèrement voilée, au détour d’une route de campagne.
L’Auteur : Salvatore Alario
Titulaire d’un diplôme d’état de photographe, passionné de photographie depuis de longues années, sac à dos à l’épaule et reflex à la main, je sillonne la campagne Provençale, par monts et par vaux, mais aussi, villes et villages à la recherche de ce moment fugace, émotionnellement irrépressible.
S’émerveiller devant telle palette de couleurs, toute à la fois, douces et enivrantes, fugueuses et exaltées, bondissantes ou furtives, champêtres ou citadines, la saisir, et la partager en toute humilité.
Car c’est dans le partage, aussi, que l’on s’accomplit.